L'ALSACE du jour
Comme le site des DN ne permet de publier l'article paru dans leur édition du lundi, j'ai trouvé celui de L'Alsace, journal basé à Mulhouse, donc pro haut-rhinois et qui plus est pro thannois!!!!
Honneur
Thann s’est pourtant donné face à Haguenau. Photo Vincent Voegtlin
Haguenau, plus réaliste et expérimenté, s’est imposé face à une très jeune formation thannoise qui aurait pu remporter un match qu’elle a dominé, notamment en première période. Le fait principal de cette rencontre se situe à la 10 e minute de jeu, lorsque le ballon sort en touche, puis le joueur bas-rhinois qui le récupère sans que le juge ne le signale. Les Thannois s’arrêtent face à l’évidence, seul l’Haguenovien file vers la ligne de but pour marquer le 1 er essai de la rencontre (0-7).
Malgré ce coup du sort, les locaux réagissent et sont près de marquer lorsque Laurent Fritsch décale son arrière, qui échoue à 1 mètre de la ligne. La fougue thannoise voit les actions de qualité se multiplier par Chaintreuil, Fritsch ou Weibel. Les cartons s’accumulent, Thann jouant à 14 ou 13 durant 25 minutes.
Dès la reprise, Haguenau marque un essai surprenant suite à un coup de pied à suivre qui semblait sans danger. (0-14). Une pénalité pour chaque camp plus tard, le score est de 3 à 17. Après une touche gagnée, les Noir et Blanc marquent par Florian Scherrer un bel essai sur un maul (10-17). Mais le métier des bas rhinois leur permet de recreuser l’écart par un essai en coin après un bel enchaînement dans le coté fermé (10-22). Loin d’être abattu, les noirs et blancs repartent de plus belle et Julien Saverino, après avoir résisté à 3 placages, signe un essai fantastique qui permet d’entretenir l’espoir (15-22). Mais, le FCG, qui joue alors à 15 contre 14, marque avec une belle réussite, un nouvel essai sur un coup de pied à suivre pour établir le score final à 15-27. « Les joueurs n’ont pas démérités, quelques essais de raccro ont permis à nos adversaires de s’imposer, pourtant, on a mis une grosse envie et un volume de jeu intéressant », conclut Laurent Bosch, le coach du RCT.