DNA du jour

Publié le par Rugby Haguenau

     ILLKIRCH 18
SAINT-LOUIS 16
 Mi-temps : 13-6. Arbitre : M. Chapelle. 150 spectateurs.
 ILLKIRCH : 2 E Simon (7e'), Pierquin (78e') ; 1 T Vairy (7e') ; 2 P Vairy (4e', 37e').
 St-LOUIS : 1 E Le Poupon (50e') ; 1 T Febvet ; 3 P Febvet (11e', 22e', 63e').
 Cartons : blancs pour Oliveira (40e'+1) et Cotrim (61e'), jaune pour Allaimia (74e') à Illkirch ; rouge pour Ecoeur (42e'), jaune pour Boyer (57e') à St-Louis.
 Lorsque les décisions arbitrales contestables s'enchaînent, chacun s'estime lésé. Plus encore le battu du jour. St-Louis, réduit à 14 dès la 42e', ne s'ôtera pas de l'esprit la pénalité de Blans réussie à 13-13 (55e'), certes à ras du montant, et invalidée. Lorsqu'il manque deux points à l'arrivée, la pilule est dure à avaler...
 C'est qu'il s'en sera passé des choses, au cours de ce match de reprise, longtemps enjoué, avant de verser dans un mode plus confus. « Notre objectif est de faire du jeu, comme lors des dix premières et des dix dernières minutes. Entre temps, on s'est laissé endormir. Ça nous servira de leçon. » Les propos de l'entraîneur illkirchois Guy Traut ressemblent à s'y méprendre à un ouf de soulagement.
 L'entame des siens s'avéra en effet tonitruante, avec le jeune Alexis Vairy à la baguette, tant dans le déplacement au pied qu'à la botte et à la passe, à l'amorce de l'action envoyant le centre Baptiste Simon à l'essai (10-0, 7e').
 Mais Illkirch ne remettra réellement le couvert qu'en toute fin de match, une fois mené 13-16, le couteau sous la gorge. L'audace d'un CRIG refusant de se contenter du nul sera dès lors récompensée avec une succession de pénalités dans les 22 m jouées à la main, jusqu'à l'essai décisif du demi Pierquin.
 Entre temps, Saint-Louis, plus équilibré, s'est relancé, exploitant d'abord la succession de fautes locales par la botte de Febvet, inscrivant ensuite un essai plein d'opportunisme par Le Poupon, sur une touche à 5 m rapidement jouée (13-13, 55e').
 Febvet, toujours aussi fiable, donnera même logiquement l'avantage aux Ludoviciens (63e'). Mais à leur compteur, il manquait déjà les trois points qui feront défaut. Illkirch n'a pas volé sa victoire, mais St-Louis la méritait tout autant. Tous deux seront encore à surveiller de très près cette saison

 

COLMAR 9
CLAMART 18
 Stade de l'Europe. 100 spectateurs. Mi-temps : 6-6. Arbitre : M. Palatan (Bourgogne). Les points : pour Colmar, 3P (Araneder 3e', 13e', 66e'). Pour Clamart, 2P (cheval 9e', 19e'), 2E (Udimba 42e', Tournier 73e'), 1T (Cheval 42e'). Carton blanc à Alkhalfi 50e'.
 Les Colmariens se sont inclinés hier après-midi sur leur pelouse devant Clamart. Une défaite logique au terme d'un match médiocre.
 Les Colmariens marquent pourtant sur leur première offensive, Araneder transforme une pénalité des 20m.
 Sur l'action suivante, Cheval manque, lui, sa pénalité des 45m. Au lieu de dégager son camp, Stoll tergiverse et se fait plaquer dans son en-but. Sur la mêlée à 5m, les Colmariens commettent une nouvelle faute et Cheval égalise.
 Araneder ajoute 3 points peu après, mais Alkhalfi est sanctionné à son tour dans l'alignement d'une touche : Cheval répond (6-6). Les deux buteurs manquent encore chacun une tentative et la mi-temps s'achève sur un score de parité mais une impression mitigée : aucune des deux équipes n'est parvenue à développer la moindre action digne de ce nom.
 Clamart y parvient d'entrée de seconde période. Après une mêlée à 40m de l'en-but, Chautard s'échappe et perce le premier rideau défensif. Il transmet à Cournil, qui trouve Cheval. Ce dernier décale Herrer qui trouve Udimba en bout d'alignement. Le puissant ailier clamartois franchit sans peine les 5 derniers mètres pour aplatir en coin (6-13).
 Clamart tente ensuite d'enfoncer le clou, en jouant trois pénalités passables au pied. Ça ne donne rien. En contre, Colmar est tout proche d'égaliser. Après un bon mouvement collectif, Colotte s'échappe avant d'être victime d'une faute grossière : un coup dans le ballon porté par Chautard, en position de hors-jeu. L'arbitre accorde une simple pénalité, à 15m de la ligne, plein axe. Araneder transforme (9-13).
 Il reste un petit quart d'heure et tout est encore possible mais les Colmariens sont trop brouillons dans leurs transmissions et trop indisciplinés. Une pluie de pénalité s'abat sur eux. Cheval les joue toutes au pied, au grand désespoir de son coach. Mais Tournier finit par profiter du travail de son pack pour conclure un maul en essai.
 Le score passe à 9-18, Colmar est privé du bonus défensif et pointe toujours avec zéro point au compteur. Une réaction très rapide s'impose sous peine de voir la perspective de rester en championnat de France s'éloigner.

 

Accident ou dure réalité ?

     Bousculé physiquement, le Racing n'a jamais existé hier à Mâcon. Résistant mieux après la pause, les Strasbourgeois ont tout fait pour éviter d'offrir le bonus offensif aux Bourguignons. Ils ont échoué... à 13 secondes près.

     Avec deux points en deux journées contre cinq à son adversaire, Mâcon se devait donc de rétablir l'équilibre. Surtout devant son public. Et il l'a fait. De la meilleure des manières.
 L'emprise mâconnaise débute dès la première seconde. Strasbourg est d'emblée sur le reculoir et subit les vagues incessantes locales emmenées par un chef d'orchestre hors-pair, le capitaine et demi de mêlée Greg Maiquez.
 Et ce n'est que justice quand l'ouvreur Janisson enquille les trois premiers points de la partie sur une pénalité qui fait suite à un beau mouvement collectif lancé par les piliers Melikidze et Rasch et conclu par la paire de centre Rondet-Machkhaneli. Bis repetita neuf minutes plus tard avec toujours le même Janisson à la finition.
 Mais le staff mâconnais s'impatiente. Six points, c'est insuffisant. Il en veut plus. Un essai. Et celui-ci intervient à la 22e' quand, en force, le centre Machkhaneli s'écrase dans l'en-but alsacien.
 Strasbourg se trouve incapable de relever le défi physique imprimé par Mâcon. Sa mêlée souffre. A tel point que sur l'introduction de Satgé, la poussée mâconnaise est terrible et Rondet, en embuscade, profite de l'aubaine pour ramasser l'ogive et la transformer en essai au pied des perches. Janisson s'exécute et Mâcon mène 18 à 3 à la pause.
 Plus qu'un essai et le point de bonus offensif en poche. C'est ce que se disent les Mâconnais au moment de fouler de nouveau la pelouse d'Emile-Vannier. C'est sans compter sur la potion magique ingurgitée par les Strasbourgeois à la pause.
 Tant et si bien que Mâcon attendra jusqu'à 13 secondes du terme de la rencontre pour empocher le bonus offensif grâce à l'ailier tongien Takaï, qui bien servi par Maiquez, raffûte son vis-à-vis et plonge dans l'en-but.

Les chiffres du match

      MACON 23
RC STRASBOURG 3
 Mi-temps : 18-3. Arbitre M. Prache (Ile-de-France). 500 spectateurs.
 MACON : 3 E Machkhaneli (22e'), Rondet (35e'), Takaï (80e') ; 2 P Janisson 7e', 16e'), 1 T Janisson (35e')
 RACING : 1 P Kriegel (27e')
 MACON : Paquelet - Mathuriau (Takaï 62e'), Machkhaneli, Rondet, Galland - (o) Janisson (Roudière 55e') - (m) Maiquez - Pommerel (Armagnat 50e'), Valdant (Caillet 50e'), Aguilar - Mahuet (Sbiai 62e'), Bourdin - Melikidze (Payan 72e'), Dubost, Rasch (Verri 72e').
 Strasbourg  : Kriegel - Caro (Darleux 79e'), Duvernois, Farmer (Pauthe 40e'), Montoya - (o) Bonjean - (m) Satgé (Brisse 40e') - Sallabery, Saïb, Abbé (Uhmann 6) - Giucal (Noble 79e'), Tisané - Gelatia (Fernandez 66e'), Ammour (Holtzinger 40e'), Kapseu (Bronquard 40e'

 

 

Publié dans Matchs

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